Revue de presse
Publié le 19 juin 2014

L’OM cherche toujours un sponsor à 6 M€ par an pour le Vélodrome

Voir l’article original

L’Olympique de Marseille, qui recevra son Stade Vélodrome rénové en 2014, cherche toujours à séduire les namers.

L’Allianz Arena, l’Etihad Stadium, la Signal Iduna Park… Le naming est l’avenir des stades en Europe et dans le monde. Marseille le sait bien et cherche un partenaire à associer au nouveau Vélodrome, qui devrait être livré à l’été 2014. La ville et l’OM ont déjà établi un portrait-robot du namer idéal comme l’explique Jean-Michel Arnaud, co-président de la société de conseils Domaines Publics, à L’Équipe. « Un groupe de B to C (Ndlr, business to clients), intéressé par un rayonnement en France et dans l’Europe du Sud, qui porte une stratégie internationale qui peut l’amener au-delà de la Méditerranée, dans les pays du Maghreb ou dans l’Afrique sub-saharienne », a-t-il expliqué.

D’après le quotidien sportif, une centaine de sociétés répondant à ces critères a été ciblée, une vingtaine en France et une soixantaine à l’étranger. Près d’une dizaine sont intéressées et devraient prochainement négocier. Arema, entreprise qui gère l’enceinte pour les 35 années à venir, espère obtenir un contrat d’au moins 60 M€ (soit environ 6 M€) pour le seul stade (dont la moitié reversée à la mairie). Car elle propose un autre bail, prévoyant un partenariat et pour le stade et pour l’OM, mais en demande 75 M€ (7,5 M€ par an, dont plus de la moitié reversée à la mairie). Pour l’instant, les propositions à hauteur des attentes ne se bousculent pas vraiment.

Allianz, compagnie d’assurances, s’est renseignée mais elle s’est finalement rabattue sur la nouvelle enceinte de Nice (1,8 M€ par an pendant 9 ans). Malgré tout, les intéressés restent confiants et pensent sceller cet accord tant attendu d’ici fin 2013. « Le Vélodrome est l’outil le plus puissant en France. On est assez confiants sur le fait que le prix demandé est juste, et que, par rapport à la concurrence d’autres stades en France, on est bien placés », argue Bruno Botella, patron d’Arema. Une chose est sûre : la négociation de ce contrat est une étape importante dans la vie du club. Bien négocier le partenariat du Vélodrome, c’est s’assurer des revenus futurs non négligeables pour l’avenir économique et donc sportif de l’OM.

Voir l’article original